Quand la parole détruit
de Monique Atlan et Roger-Pol Droit
Editions de l’Observatoire
308 p., 22 €
Edition numérique 14,99 €
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Condamner en un tweet, relayer des fake news, se moquer des uns, harceler les autres… À l’ère des réseaux sociaux, la violence des mots déferle, étouffe les débats, envahit les médias, dérèglant ainsi nos vies et nos échanges.
Et si, saturés de mots, nous avions perdu le sens de la parole ? Et si nous étions devenus oublieux de ses pouvoirs de vie ou de mort, d’élaboration ou de destruction ? Une parole toujours à double face, ambivalente, comme tout ce qui est humain.
De tous temps, dans toutes les cultures du monde, le versant toxique de la parole a été critiqué et condamné. Mais à l’heure où, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les machines donnent de la voix en se mêlant à nos conversations et à notre vie quotidienne, nous ne prenons pas assez la mesure des enjeux éthiques, sociaux et politiques de cette situation inédite. Toujours à l’ombre d’un risque totalitaire
Dans un style limpide, Monique Atlan et Roger-Pol Droit tracent une analyse philosophique et historique du statut de la parole, pour ouvrir des pistes de réflexion sur la crise actuelle. Ils appellent à réendosser notre responsabilité individuelle et collective envers le seul vrai « super-pouvoir » des humains.
LIRE L’INTRODUCTION SUR LE SITE DE L’EDITEUR
- « Un brillant manifeste pour une éthique d’une parole soucieuse du monde et des autres » (Ariel Toledano, La Règle du jeu)
- « Un essai passionnant sur le pouvoir mortifère des mots, qui questionne notre rapport à la liberté d’expression» (Eugénie Bastié, Le Figaro)
- « Au fond, Roger-Pol Droit et Monique Atlan ont écrit un livre sur la responsabilité» (Christine Kerdellant, Les Échos)
- « Ce livre touche en plein les phénomènes visant à détruire, nos démocraties, nos libertés » (Maurice Szafran, Challenges)
- « Indispensable » (Elsa Godart, Psychologies)
- « Ils défendent l’art, devenu plus fragile que jamais, de «parler l’humain» » Le Monde
- « Un passionnant cri d’alerte » (Violaine de Montclos, Le Point)
Entretiens
- « Réapprenons à parler l’humain ! » (avec Marie Boéton, La Croix )
- Avec William Bourton, Le Soir
- « L’entreprise concentre ce qui fait et défait la parole » Entretien avec Denis Lafay, La Tribune
- « Nous arrivons à un tournant anthropologique avec l’avènement d’une parole de plus en plus déconnectée de l’échange »,(Patrice Trapier, Le 1 Hebdo)
Podcasts
- « Si la parole se détériore, c’est le lien humain qui se détériore ». France Inter, le 6/9 avec Carine Becard et Eric Delvaux, le grand entretien de la matinale à 8h20
- « Des questions fascinantes» France Culture, chronique d’Etienne Klein, « Comment le numérique nous change-t-il ? » dans Le pourquoi du comment/science.
- « Un grand livre » (Luc Ferry, Radio Classique- Esprits libres)
- « Une réflexion philosophique » (Marc Knobel, Radio J)
- « Les mots sont des actes pouvant aller jusqu’à tuer » (Natacha VanCutsem, RTS)
- « Une subtile analyse » (Laurent Stalla-Bourdillon, SPI) Podcasts 1 Podcasts 2
- RCJ Atelier Philo avec Caroline Goldman-Benichou et Gabrielle Halpern
- « Que fait la parole ? », RFI, Caroline Lachowsky, Autour de la question
- Les enfants de la République, sur Radio J, avec Frédéric Haziza
- Pilpoul, sur RCJ, avec Marc Welinski
Vidéos
- « Le pouvoir destructeur des mots ». C à vous, France 5, avec Anne-Elisabeth Lemoine
- A Neuroplanète, pour Le Point
- Les enfants de la République, sur Radio J, avec Frédéric Haziza
- Pilpoul, sur RCJ, avec Marc Welinski
Du côté des blogs
- « Leur livre est un cri qui dit l’urgence de reconsidérer le poids des mots pour préserver ce qui nous reste d’humanité » (Perla Servan-Schreiber, Good Morning Perla)
- « Un plaidoyer salutaire pour un nouveau « parler humain » (Anne Debrienne, Vous tombez pile )
- « Roger-Pol Droit et Monique Atlan en appellent à fonder une éthique de la parole au temps du numérique » (François Gachoud, philosophe)
- « Dans cet essai, Monique Atlan et Roger-Pol Droit s’interrogent sur le statut paradoxal de la parole dans nos sociétés » (Ismaël El Bou-Cottereau, Emile by Sciences Po Alumni)
- « Trop de paroles tue la parole » (Philippe Boyer, Homo Numericus )